top of page

Les Artistes

de la

3e édition

42 ARTISTES HORS NORMES

eDline Bianco

Invitée d'honneur

 

Pour cette troisième édition c’est une artiste Montpelliéraine qui sera l’invitée d’honneur du festival : eDline. Cette artiste rencontrée dans un atelier collectif et recroisée quelques années plus tard au hasard d’expositions est une véritable fée aux doigts d’or, une artiste singulière par son parcours et sa personnalité. Autodidacte, en ce qui concerne les arts plastiques, elle est titulaire d'une licence de philosophie et s'est formée à certaines disciplines qui lui semblaient indispensables en préparant le concours d'entrée aux études de médecine : chimie, anatomie, physiologie. Cela n’est pas resté sans influencer ses créations à en juger par ses corps qu’elle file et suspend dans le temps et l’espace. eDline fait des recherches graphiques en 3D privilégiant la légèreté du trait et de la structure. Elle crée des structures filaires monumentales, représentant des humains fantasmatiques, inscrits dans de fortes relations au réel: habitation, mimétisme, prothèse. De fils d’acier en fils de nylon, de résines en papiers, eDline tisse, fille et nous laisse à ses corps suspendus. Ses structures biologiques, ses constructions humaines, ses puzzles féériques en trois dimensions sont un enchantement de légèreté, d’équilibre que le vent anime lentement, l’air de rien… Ses silhouettes filaires se mêlent au décor naturel comme par magie… et viendront enchanter le Square des Beaux-Arts qui les accueillera en véritable écrin pour notre plaisir à toutes et tous.

Béa A

 

Ses "mignonnes" opulentes sont le doux fruit d'une volonté d'amuser tout en s'amusant, l'évolution naturelle de son plaisir de petite fille découpant des poupées en accordéon dans du papier journal. Cette autodidacte apprend au jour le jour sans que la rigueur artistique ne devienne son mot d’ordre car elle souhaite avant tout préserver amoureusement son petit espace de liberté. De ses mains naissent des mélanges de matières et de techniques. Elle modèle la terre, la cuit, pour composer de généreux et dodus corps de femmes qui ouvrent le rêve au toucher. Béa les habille de morceaux de tissus colorés et durcis et les enguirlande de bijoux mettant ainsi en scène ces néo-sylphides tendres et gaies, revendicatrices d'une féminité à l'érotisme naïf. « Mes grassouillettes sont des héroïnes palpables et pittoresques, des femmes sans complexes qui transgressent les codes de beauté et invitent à dépasser les préjugés esthétiques. L'humour et le rire font parties intégrantes de ma démarche, et font écho à l'illustre joie de vivre de mon pays natal, le Brésil.

...

Béatrice Dupuy Salle

 

De bestiaire fantasmagorique en corps contorsionnistes ou déformés, Béatrice nous entraine dans un univers aussi surprenant et détonnant que son parcours. Née dans un couvent de Paris, formée à l’école de Sèvres, aux ateliers du Carrousel du Louvre et à l’Ecole Supérieure d’Etudes Chorégraphiques de Paris, elle a parcouru le monde du Japon au Mexique en passant par la Chine, Hong-Kong et l’Europe et est la maman « pêchue » de 3 garçons. De cette vie riche en expériences et de sa curiosité elle a puisé force et esprit critique et sa maîtrise des techniques sont autant d’atouts pour lui permettre de rester libre. Elle dénonce les déviances, donne à voir avec humour les êtres dans leur bêtise, leurs faiblesses, sous la forme d’insectes grimaçants, transfigurés. « Aimant avoir l’éclat de rire dans le désespoir » elle bouscule les âmes les plus impénétrables, laissant à chacun le soin de s’approprier son œuvre. Une femme à rencontrer, une artiste à découvrir.

 

Bernard Belluc   

 

Bernard BELLUC est un  artiste plasticien, figuriniste et collectionneur, co-fondateur du MIAM (Musée International des Arts Modestes). Sète.   Né un 11 juin 1949 à Montpellier.

Bègue, gaucher contrarié, dyslexique, diplômé du certificat d’études. Passionné dès l’enfance par la pâte à modeler, Napoléon, les petits soldats de la Grande Armée, et fan de la première heure d’Eddy Mitchell, époque pur jus de Chaussettes Noires.

 

1963 Rentré à 14 ans dans l’atelier de céramique de monsieur Artus spécialisé dans la faïence, dite le Vieux Montpellier, et la création   de cigales, flamands roses et taureaux de Camargue.           

 

1964 Admis à l’Ecole des Beaux Arts. Viré en 66, et émancipé la même année par Monsieur le Préfet, registre du commerce oblige. En début d’activité, production d’articles décoratifs souvenirs de plage. Lieux d’exposition : Tahiti Camping à Frontignan, et la droguerie Chez Francis, à Palavas les Flots. Exposition et vente de petits bustes de Napoléon tirés en séries au bar américain corse : Le Lola, à Montpellier.

 

1968 Exempté des obligations militaires. Ancrage dans la création de figurines historiques réalisées en pâte à faïence blanche de Limoges. Pièces uniques, d’une trentaine de centimètres, décorées aux émaux petit feu.

 

1969 Installation dans les vitrines de La Grande Maison (magasin de vêtements pour hommes) chez monsieur Jambon, Place de l’Oeuf, Montpellier. Salon du Bourget, participation à l’exposition intitulée Les Plus Beaux Jouets du Monde ; félicité et encouragé par Tino Rossi.

 

1970 Découverte du Musée de l’Empéri à Salon de Provence et rentré en amitié avec son créateur monsieur Jean Brunon qui m’insufflera l’esprit de démesure. De là, sous l’inspiration du « Petit Chapeau », 30 ans de fol labeur passé à faire parler l’argile. Points de vente : Galerie Le Sphinx, rue faubourg St Honoré ; L’Aigle Impériale, rue Miromesnil ; Le Képi Rouge, Village Suisse.

 

1975 Parallèlement au modelage, début d’ opiniâtres recherches dans l’acquisition de menus objets du quotidien, mémoire intime des époques 50-60, et structuration de l’espace intra-muros du logis avec les bibelots collectés. Forte conviction et réelle évidence de la nécessité d’un musée de l’éphémère.

 

Septembre 1990 Hervé Di Rosa apparaît ! Création de l’association Les arts modestes.        

 

Printemps 1996 Tournage au domicile, du court métrage, L’Art modeste. Réalisation Jean-Pierre Vedel, coproduction INA-Canal +.

 

1997 Rencontre avec Chantal Creste et Pierre-Jean Galdin, conservateur du Musée de l’objet à Blois. Grâce à celui-ci, soutenue par Jack Lang naît la 1ère exposition de vitrines scénarisées, sur le thème des arts modestes, préfiguration du futur Musée.

 

Janvier 1998 Le Musée d’Art Moderne de Villeneuve d’Ascq accueille la vitrine L’œil de l’histoire et La fusée porteuse, dans l’exposition intitulée L’Envers du décor.

 

Février 1998  Le projet du Musée International des Arts Modestes, le MIAM, est retenu par la ville de Sète. La municipalité nous offre un toit, avec plein pied sur le port.

 

Printemps 1999  Madame Catherine Trautmann, ministre de la culture, en visite officielle vient à mon domicile, et nous assure de son soutien. Le MIAM est inscrit au nombre des 12 manifestations européennes, en vue de la célébration de l’an 2000. La DRAC et la Région s’associent à l’aventure.

 

Juin à novembre 2000 Travail aux installations de 6 volumes-vitrines aux dimensions d’une moyenne de : Longueur 5 m. Hauteur 2,30 m, divisé en 27 tableaux constituant les collections permanentes. Assistants : Michel Mathiau et Sylvain Corentin

 

Novembre 2000  Inauguration du MIAM. Le Musée International des Arts Modestes.Mars 2001Documentaire pédagogique : Bernard Belluc, l’art à l’école. Réalisation Jean Soulet, sous la direction du CDDP avec la participation de l’Inspection Académique.Juin 2001Réalisation pour la DRAC Languedoc-Roussillon de la vitrine, La Fête de la Mer.

 

Juillet 2001 Création de l’association La Deltheillerie dans le but de faire connaitre l’œuvre de Joseph Delteil, et de réaliser un lieu de vie, une résidence destinée aux artistes, dans la Tuilerie de Massane, là où vécut l’écrivain durant 40 ans, et où il s’est éteint…

 

Octobre 2001 Commande par la Fondation Cartier de la vitrine Corsica & Cie. Thème : les Corsaires            

 

Mars 2002 Film : Petites histoire entre objets, portrait de B.Belluc 52 min. Réalisateurs : Christine Gallizia et Patrice Soufflard commandités par la 5.

 

Mai-juin 2002 Commande des Monuments Nationaux. Installation au Château d’If, en hommage au bicentenaire de la naissance d’ Alexandre Dumas, et illustrant le roman, le Comte de Monte Cristo. Installation toujours visible en ce lieux.

 

Juin 2003-février 2004 Exposition-performance : Chapoléon, L’Empereur et l’art modeste. MIAM, Sète.

 

2004-2006 Rédaction d’un manuscrit Le bègue et Napoléon.Juin-

octobre 2006Installation : La Mémoire des Pierres, le Fort St Jean. Le MUCEM. Marseille.

 

2007 Expo de groupe : Les Mille pavois. MIAM. Sète, et la Tour Philippe le Bel. Avignon.

 

Janvier 2010 Installation : En suivant la 203 de Joseph. Hommage à Joseph Delteil. Château de Malves. Centre Méditerranéen de l’Image.

 

Juin 2010 Installation : De Bellon à Belluc. Regards croisés sur le surréalisme. Maison des Mémoires, Centre Joë Bousquet. Carcassonne.

 

Janvier 2010 Le Rubik’s cube. Chez Bernard. Anniversaire des 10 ans du MIAM. Sète.

 

Septembre 2011 Préparation d’une exposition à venir. Le thème en sera l’Effroi, l’Amour, et les belluqueries.

 

2012-2013 Tournage et réalisation d’un long métrage, en collaboration avec G.Hottegrindre, dont le titre du film sera L’Albert-Ego. 

 

RENSEIGNEMENTS ANNEXES :

-Pas de permis-Loisirs : la dance.

-Sport pratiqué : le cheval.

-Voyages à l’étranger : Andorre, Monaco, Waterloo (en Belgique),Genève (en Suisse)

-Séjours en France : circuit thermale (Evian, Lourdes, Luchon les bains), Paris, la Touraine ! Depuis l’art modeste le Nord pas de Calais, les Bouches du Rhône, l’Aude…

-Croyance : la théorie de la synchronicité et le phénomène de la métempsycose

-Langue parlée, ou comprise : le français et un pauc lo patoi

-Idées : toujours !

Bernard Lenen

 

Je suis né il y a quelque temps, pas longtemps après la guerre, dans un autre pays, au bord de la mer. J’ai vécu au bout des terres, ici, ailleurs, à la ville un peu, à la campagne souvent. J’ai été à l’école, j’y ai appris à lire, à écrire, à compter et à dessiner dans les marges. J’ai fait des tas de boulots, pas bien payés, qui souvent faisaient mal aux mains. J’ai pris mon temps quand même pour autre chose que le travail, pour l’amour, les amis, pour les enfants. J’ai failli mourir, plusieurs fois. Au moins trois. La dernière c’était il n’y a pas si longtemps. Pour l’instant ça va.Souvent il m’arrive de peindre.C’est de la peinture acrylique plutôt, à l’huile rarement mais ça arrive quand même. Ce sont des toiles souvent, montées sur des châssis, des planches de bois parfois ou d’autres divers supports récupérés quand l’occasion se présente .C’est du dessin à l’encre, de Chine ou d’ailleurs, sur du papier ou du carton. Il y a aussi de temps en temps de la terre.Je bricole tout ça depuis presque 25 ans, toujours de la même façon, pas compliquée pourtant mais difficile à expliquer, instinctive sûrement mais pas seulement. Viennent alors ces images, figures humaines, animales, végétales, monstres de foires aux couleurs sourdes, liées, collées ensemble, réunies dans le « joyeux bordel ambiant ».

 

Bertrand Lecointre

 

 

 

 

 

 

De l’illustration à la Bd en passant par la sérigraphie, les sculptures animées et les éoliennes...Bertrand est un artiste singulièrement discret et pourtant très coloré. Ses créations en volume sont très enfantines, composées de petits personnages en fil de fer, trapézistes et acrobates en équilibre fragiles qui bougent librement dans l'espace. Ses éoliennes sont autant d’hymnes à la légèreté. Mais ne vous y trompez pas derrière cette légèreté se cache une grande profondeur et une extrême sensibilité

Carolle Jeulin

 

Née à Paris en 1970, résidant dans le Sud-Ouest depuis 12 ans, et un passage Londonien, Carole Jeulin pratique son art à plein temps depuis trois ans. Entre son ancien métier, Maître d'hôtel et sa vie de famille, la création s'impose à elle. Depuis, elle a exposé à Paris (Arteconte), Libourne, Latresne (Art et Thé), Saint Emilion (Diagonale Gallery) et Bordeaux (Musée d'Art Contemporain de Bordeaux). Elle a participé au festival des Collines de Tabanac. Peintre en constante évolution, elle utilise l'art du mélange des matières, des couleurs afin de raviver nos émotions et toucher à notre intime autour de portraits de femmes. Un art optimiste et lucide s'offre à nos yeux pour nous détourner sûrement du quotidien et ses turpitudes.

 

Petite explication... La peinture?

"mon travail et mon essence- ciel ! Elle s'est longtemps tapie et dérobée. Je lui ai couru après, sans vraiment le savoir. Nous nous sommes croisées à la dérobade, nous avons flirté. Lorsque je l'ai rejointe, d'ailleurs c'est peut-être moi qui me suis faite cernée, elle est devenue quotidienne, violente, apaisante, frustrante, sérieuse ou légère. D'abord sans boussole, ses points cardinaux se dévoilent et s'éloignent au fur et à mesure de notre rencontre. Ma peinture est une parole vivante, faite de matières, de prolongements, de mouvements et de mots. C'est un écosystème qui me lie et que j'apprivoise.Libération, révélation? c'est avant tout une évidence. De cette aventure, je vous propose plusieurs facettes dont une composée d'histoires d'hommes et de femmes qui s'aiment, se mentent, se cherchent, s'inventent ou se fuient. j'utilise des techniques diverses: Aquarelle, Huile, Acrylique, colle, papiers journaux, sciure, plâtre, brou de noix... Je puise dans ce que notre humanité recèle d'universel." Carole JEULIN

Christine Fayon

 

« Christine Fayon est collecteuse de matières et d'émotions et sous ses doigts, l'insignifiant devient merveilleux.Ses oeuvres et son univers foisonnent. Matières textiles, tactiles et féminines : soies, galons et dentelles, tissus ethniques, fragments d'étoffes des robes de son adolescence ou d'autres créatrices ...mais aussi images et papiers, coquillages, boutons, capsules rouillées, bijoux cassés, mots et bribes de phrases...Petits trésors glanés au fil de ses voyages, matières cabossées, effilochées, petits riens aux histoires supposées qu'elle déchire, texture, triture, peinture, assemble et colle. Fragments de vie qui s'incrustent et s'entremêlent, mises en scène tissées par l'artiste pour créer ces bannières flamboyantes, comme des feux d'artifice aux couleurs de l'Orient. En leur coeur, pour ceux qui prennent le temps d'y déambuler, une infinité de petits mondes comme autant de jardins secrets à découvrir. Ces imbroglios textiles ont pour vocation de « semer des graines de joie et de bonheur ». Assurément, ils nous illuminent de toutes leurs couleurs et nous surprennent de toutes les histoires qu'ils peuvent nous révéler.Christine Fayon rassemble et fait partager tout ce qui la rend vivante et la construit, ses oeuvres vibrent de son être tout entier. »Sylvie BOUSQUETLadrech, novembre 2012

Corinne Pierre Duplaix   

 

Les créations naïves et singulières de Corinne naissent dans la solitude et se nourrissent des émotions qui la traversent. « Je m'exprime spontanément, selon mon imagination, à l'écoute de la symbolique des corps et des formes. Avec tendresse et malice, je cherche à rencontrer les autres et leur part d'enfance, pour partager la joie de vivre. J'aime inventer des formes qui dansent, à la fois plantées et vibrantes » dirait l’artiste elle-même. Sa matière la terre chamottée de différentes couleurs, pour son aspect brut et rustique. Elle la peaufine parfois avec des patines, de l'engobe ou de l'émail. Ses outils : ses mains, une spatule et un couteau. Quoi de plus simple direz-vous...et pourtant si poétique.

Charline Rack

 

Autodidacte, c’est la lumière du Sud qui l’a conduite à la sculpture. « Là-bas les ombres vivent en permanence...une belle ombre qui contraste... », confie Charlie. Sous forme d’installations mêlant photos, sculptures Charline vient nous présenter son petit peuple de personnages hybrides, faits de fil de fer et papier journal. Ainsi nous ferons connaissance avec les Papirenomes et découvrirons leurs liens, leurs histoires, leurs identités passées et à venir sous la forme d’une installation de sculptures et d’un reportage photos. « J’ai réalisé un peuple à part de petites hybrides mi humain mi animal. Ma démarche cherche d’abord à traduire cette émotion du vivant, puissant et imparfait. Cette installation permet en second lieu d’interroger sur la tendance que nous avons à construire notre présent comme un souvenir, à tout prendre en photo, y compris les moments les plus intimes. Pourquoi cette nécessité de mettre le présent dans une boîte? A-t-on peur qu’il nous échappe ?

Ch'Ko  
 
Durant près de 25 années mon métier d’enseignante m’a permit de comprendre de nombreuses techniques artistiques. La pédagogie éducative que je développais dans mes enseignements, en école primaire ou maternelle, s’appuyait sur une approche culturelle, artistique et plastique tant dans sa dimension spatiale que temporelle, mais également dans sa forme, sa texture ou sa matérialité. J’ai pu ainsi éprouver de nombreux supports. En 2009 une autre orientation se mit en action, celle de la création personnelle. Ma rencontre artistique avec le peintre sculpteur mexicain Aaron Hinojosa, vivant à Lyon, fut révélatrice et déterminante. Aaron me forma à la technique du papier mâché-résine, support excitant alors ma créativité . Un univers de plus grande épaisseur, de stature et de posture plus colorées se précisa. L’inspiration, suite à une visite à Vienne, qui découla de l’œuvre du peintre architecte écolo autrichien Hundertwasser paracheva mes influences. Je me mis alors en 2010 à la création à partir d’objets hétéroclites ou mis au rebut ; redimensionnant leur fonctionnalité, réinventant leur nature pour les faire entrer dans une autre réalité artistique. Je réalise donc des sculptures en papier mâché et résine ,créant des personnages , des univers liés à l’enfance , emplis de couleurs , de graphismes , utilisant le modelage , le collage , la peinture acrylique. Je “redonne vie” à des objets abandonnés dans mon univers imaginaire et coloré .

 

 

Dan Casado 

 

Né en Argentine, Dan Casado est un artiste qui réside et travaille à El Hierro aux Canaries. L'Artiste Dan Casado réalise des images à partir de matériaux recyclés. On l'associe avec raison aux artistes référé à l'"art brut". Voici ce qu'il a à dire sur son travail : "Il ya sept ans, j'ai établi mon home-studio sur l'île volcanique d'El Hierro, l'une des sept îles Canaries, sélectionnés par l'UNESCO comme Réserve de la Biosphère. Ici, j'ai commencé à faire des œuvres d'art avec les ordures locales et des objets trouvés que je recycle en oeuvre d'art : collages sur papier, résidus de peintures, de teintures et autres médiums trouvés aux hasards de mes fouilles...Je vois le recyclage comme un compromis et un mode de vie, donnant une seconde vie aux vieux matériaux entassé dans des dépotoirs, transformant les objets rejetés en de nouveaux objets attrayants, d'humbles oeuvres d'art qui sont ni plus ni moins empreints de mystère...Réinventer les formes humaines et animales le plus librement possible, exprimer librement, façonner des images à l'image de la vie qui veut reprendre forme... Exprimer les chiffres et les lettres qui vivent à l'intérieur de matériaux trouvés! Exprimer les secrets et les silences de ces objets déchus qui quoiqu'il en soit me font m'interroger sur les relations humaines, la consommation, l'exploitation et surtout : la possibilité/impossibilité de communication, d'affections et d'illusions... L'art est pour moi avant tout un outil pour reconstruire le monde. L'art est ma clé!"

Delphine Cadore
 
Née à Paris en 1972, mon enfance a été bercée par les allées et venues des uns et des autres, artistes ou non, peintres, sculpteurs et photographes... Et c'est peut-être ceci qui m'a poussée très tôt vers la peinture. Peintre autodidacte, je n'ai pas de réelle formation artistique, mais j'essaie néanmoins d'appréhender toutes sortes de techniques picturales. Les supports que j'emploie sont variés, parfois la toile ,le carton, ou le bois peut-être bientôt le métal... J'ai une prédilection pour l'acrylique mais il est rare que je l'utilise seule ; en effet, j'aime particulièrement mélanger les matières, pastels à l'huile, pastels secs, collage. Il m'arrive parfois de me battre avec la toile ; grattage, découpage... J'apprécie le contact direct avec la peinture, aussi mes mains me servent elles autant que le pinceau.Mes influences sont variées mais je suis fascinée par l'art africain.Enfin pour conclure, l'émotion que dégage une peinture (ou sculpture..) les sentiments qu'elle peut susciter en chacun de nous passe de loin avant les qualités techniques.. qui ne s'est jamais émerveillé devant un dessin d'enfant !

 

 

Demelis
 
Je suis né en Haute Savoie en 1974, je dessine assidûment depuis 2011 après une carrière de chauffeur-livreur, facteur, coursier. A l’origine, mes dessins sont nés d’angoisses et de peurs de l’invisible, d’un ressenti douloureux par rapport au monde extérieur.Mes dessins d’aujourd’hui se nourrissent de ce passé et des mythes qui lui sont associésJe m’inspire autant de l’art brut que de toutes les formes populaires du dessin.J’aime tous les supports, j’ai découvert les livres d’artistes grâce à Armand Dupuy et c’est devenu une vraie addiction.Mes premières expositions collectives datent de l’an passé. J’ai exposé en solo pour la première fois en février 2013 à la galerie Alter-art à Grenoble. Deux autres expos personnelles sont prévues en janvier prochain, à Marciac et Grenoble, l’illustration d’Ubu Roi pour un ouvrage de bibliophilie, et l’organisation d’une exposition collective à Renage en avril prochain dans une ancienne chapelle (La Grande Fabrique).J’ai rencontré Armand par le biais d’Internet, il m’avait acheté un dessin et m’a proposé dans la foulée de faire un livre pauvre. Je ne connaissais pas du tout le concept. Puis j’ai rencontré dans son sillage plein d’autres écrivains : Cédric Demangeot, Dominique Sampiero, JM Undriener, Alain Helissen, Claude Chambard, Daniel Lewers ...Le plaisir réside dans l’objet qui se construit à deux et dans la découverte de l’écrivain. Je me laisse souvent bercer par l’atmosphère des mots sans chercher à leur correspondre avec mon dessin.

 

 

Djihem  

 

Peintre autodidacte, je suis un artiste français d'origine bretonne installé dans la région de Perpignan.Après une période singulière relativement variée et colorée, je propose, depuis le début de l'année 2012, des oeuvres en noir et blanc qui marquent un tournant dans mon parcours artistique. En effet, j'ai décidé d'apporter une certaine maturité à mon travail dans le soucis de mettre en avant mes influences artistiques* et mon intérêt pour la figuration libre, l'art tribal, l'art urbain, l'art brut et l'art insolite. Quant à mes nouvelles oeuvres, je prends un réel plaisir à les réaliser et je pense les décliner, dans le futur, en y apportant de la couleur et en explorant diverses techniques et collages car je n'aime pas faire toujours la même chose. Mon avenir artistique réserve donc encore quelques surprises ...

Evelyne Maubert
 
Des études d’Arts Appliqués à Paris, déboucheront sur une carrière dans le domaine de la mode. S’ensuit un travail d’illustration jeunesse qui mènera progressivement vers d’autres champs d’expériences. Une autre voie se profile, nourrie par d’autres envies, d’autres recherches et un double langage figuratif, sculptural et pictural s’installe. En travaillant le papier pour donner corps aux personnages, tout un univers ou se mêlent scènes de vie et rêves, devient le fil conducteur privilégié. Les personnages avec leurs états d’âme racontent des histoires, nos histoires. D’abord volumes, ces personnages rejoignent progressivement la toile, un autre médium venant refléter cet univers rempli de poésie.

 

 

François Arias

 

Né en 1959, François Arias se consacre d'abord à la littérature, créant en 1989 sa propre maison d'édition. C'est en 2000 qu'il commence ses travaux avec le fil de fer rencontré par hasard au bout des champs de vignes, créant tout d'abord des animaux, puis très vite viendront des textes brefs et enfin des «Arbres qui parlent». Ses travaux, toujours très proches de la Nature touchent par leur mobilité et la simplicité des matériaux utilisés. Sa créativité, sans cesse en éveil, transfigure aussi en bronze son travail à partir de branches et de «simples». C'est un poète tant dans l'utilisation des mots que dans son regard sur les milieux naturels et l'interprétation qu'il en fait. La mise en miroir de ses œuvres sensiblement naturelles, à l’urbanité des créations de Tibo Streicher, ne peut que révéler la poésie des ces deux univers à priori opposés.

 

Geneviève Gourvil

 

Dans ses tableaux, Geneviève pose l’enjeu pictural comme un poème à travers des dialogues plastiques. Sa démarche artistique s’inscrit dans une recherche intuitive d’unités harmoniques. Il s’agit d’une figuration du monde sensible de l’humain. Son œuvre se veut narrative. Geneviève met en œuvre la matière trempée dans l’eau vive, une matière qui rêve en couleurs d’herbe fraîche et de terre qui rutile, de personnages, d’animaux et d’arbres témoins… Elle travaille principalement les techniques à l’eau qu’elle utilise en mélange ou séparément. Ses supports : carton, bois, papier ou toile qu’elle veut tactiles, sont nourris de textures, d’effets de matières d’argent, de fer, de mica, de papier, de tissu... Ici et là, elle colle, coud, gratte, imprime, incise, incruste... Ou bien encore prolonge l’œuvre de graphies, prose poétique, homophonique. Geneviève réalise un autre type de travail basé sur les méthodes de la gravure. La richesse des procédés, des matières et des couleurs permet l’évocation d’une innocence presque enfantine qui laisse place aux dualités fondamentales et aux belles nostalgies.

 

Gom's

 

Le parcours de Gom's est celui d'une artiste autodidacte qui a construit une œuvre originale et personnelle en poussant chacune des étapes de sa recherche jusqu'au bout de son exigence. De la peinture, à la sculpture, l’infographie, la vidéo. Gom’s s’est toujours investie dans toutes les techniques et supports avec le même souci de recherche sur les formes et les matières comme autant de moyens de restituer les méandres de la nature humaine. Aujourd'hui, avec les Pi, bas-reliefs en grès on peut dire que Gom's a atteint la plénitude de son art, mais aussi de son être. Fini les œuvres dominées par les chemins douloureusement tortueux de la recherche de ce qui nous habite au plus profond de nos espoir et de nos désespoirs. L'accomplissement est là, dans toute la sérénité de sa spiritualité. La recherche continue mais à présent c'est une force intérieure apaisée qui est source d'inspiration et de création. Les « PI » de Gom’s sont en quelque sorte la mémoire de traces, d’empreintes, le miroir, de ce qui est caché, perdu. D’après Patrick Czaplinski

 

Grégory Byczyk

 

C'est dans son atelier situé dans les Pyrénées Atlantiques, au milieu de centaines de pièces métalliques chinées un peu partout, mais surtout ailleurs, que Gregory Byczyk détourne nos objets du quotidien pour leur offrir une seconde vie. L'illuminé démonte, découpe, soude, assemble, bref laisse libre cours à son imagination pour créer des lampes de toutes tailles pour la déco intérieure. Ses créations se situent dans un style indus, parfois rétro ou vintage. Plus qu'une activité, l'art de la récup est chez cet artiste indépendant une philosophie de vie. Originaire de Saint-Etienne, Gregory Byczyk, "l'illuminé" comme il se nomme lui-même, quitte le monde des bibliothèques en 2012, pour se consacrer pleinement à la création. Si cet artiste autodidacte, touche à tout hors pair crée aujourd'hui des luminaires fantasques, la peinture et la sculpture lui ouvrent des perspectives vers d'autres fantaisies artistiques.

 

 

Guy Lehmann

 

Voilà plus de 30 ans que Guy Lehmann file une histoire passionnée avec ses bicyclettes. Ils les façonnent par centaine, une à une sans soudure et les assemble en des structures grandioses. Ces miniatures en fil de fer de seulement quelques centimètres prennent spontanément des allures de géants tout en poésie et finesse où l’objet initial se perd. Guy ne dessine même pas de plan et laisse son inspiration filer en roue libre vers des ensemble sculpturaux saisissants. Les compositions qui en résultent, parfois colorées sont mise en scène avec élégance. Pour quoi la bicyclette ? Sans doute parce qu’il s’agit d’un motif plastique intéressant mais aussi une métaphore humaine physique de forme variable en fonction de l’âge et du sexe.

 

 

Ellen Meyer

 

Comédienne de formation, Ellen Meyer s’est installée dans les Cévennes. Cet environnement a contribué à ce que l’artiste s’exprime autrement que par le théâtre. Découvrir les différents matériaux récupérés au hasard de ses pèlerinages pédestres lui ont donné l'envie de les façonner. Férue de se surprendre, elle s’est aventurée dans ce chemin inconnu et singulier. Plongée dans un univers imaginaire où l'étrangeté prend sa place, son Fil d'Ariane se déroule dans ce labyrinthe peuplé de créatures humaines, animales, minérales, aquatiques, hétéroclites… lui offrant l'opportunité de créer son ressenti sur le monde énigmatique et fragile.

Jean Marc Aguilar

 

Plasticien, créateur de mobiles, auteur d’installations durables ou éphémères, Jean-Marc Aguilar est de ces artistes qui aiment explorer sans frontières diverses formes d’expression. Travaillant le béton comme la plume, le métal comme le bois ou la toile, il a su se créer un univers à fois rude et tendre, brut et poétique. Un monde où les matériaux de récupération retrouvent une seconde vie, où les vieux moteurs se remettent à tourner – pour d’autres missions. Une plage où les sculptures s’animent avec la complicité du vent, où les mobiles vivent au moindre souffle. Un bestiaire où se côtoient poissons, oiseaux et autres animaux familiers ou fabuleux. Jean-Marc découvre avec son père chef d’atelier l’univers fascinant de la mécanique industrielle. Il en garde la passion de chercher des solutions techniques, d’élaborer de nouveaux mécanismes fabriqués de ses mains. Aujourd’hui il vit en France, où il travaille dans l’événementiel ainsi que dans la conception de décors et se consacre à la création de mobilier contemporain décalé et de sculptures.

Jeanne Marie Teinturier

 

La seconde vie du bois dormant Après quelques années de pérégrinations dédiées à la Chanson, paroles et musiques, Jeanne Marie a choisi de tout arrêter et s’est alors souvenue qu’elle aimait dessiner. Pour renouer avec ses vieilles amours, elle a dû chercher, tâtonner, apprendre seule. D’abord, vous allez passer devant ses tableaux et ne verrez que des rayures. C’est plutôt l’harmonie des coloris qui vous aura accrochés. Alors vous vous arrêterez et serez alors entrainé dans un voyage que vous n’aviez pas prévu. Elle est comme ça, cette peinture, elle vous invite à prendre votre temps pour entrer dans ses histoires telles des bandes dessinées, ou des rébus soufflets à l’oreille de Jeanne-Marie par les nœuds, veines et verrues du bois qu’elle utilise comme support. Les symboles s’y bousculent. La joie de vivre y côtoie les peurs, les révoltes et les chagrins. Vous pourrez, si vous le voulez, y déposer les vôtres. Il y a de la place pour vos propres sentiments.

 

Jean Paul Delaitte

 

L’atelier de Jean Paul Delaitte n’est autre que les hauts plateaux du Larzac. Ouvert pour y cueillir la nature, pour y ramasser, assembler et composer ses œuvres faites du quotidien, faites au rythme du temps, des saisons. Là un caillou muet, ici une feuille de chêne meurtrie par l'hiver, plus loin la lueur orangée de l'aurore: gisement inépuisable de matériaux que la nature lui offre et qu’il exploite et valorise respectueusement. À son contraire, et avec le même souci de préservation, de témoignage, une déchetterie peut être pour Jean Paul Delaitte source de poésie. Il y pioche çà et là les rebuts de notre consommation et leur redonne une «fonction ». L'artiste s'amuse à intégrer des objets de la réalité concrète, dans le but de montrer différents niveaux de réalités. La chose matérielle se retrouve mêlée à une composition à tendance abstraite et immatérielle, comme une image de l'inconscient.

 

 

Josianne Coste Coulondre

 

Après avoir fréquenté les ateliers des Beaux-arts de Grenoble et de Nîmes (bien trop académiques à son goût), Josiane a enfin trouvé la liberté de la création dans le sud de l'Ardèche où elle vit depuis quelques années. Journaux, papiers, tissus froissés, déchirés...voilà la base de la plupart de ses travaux. L'acrylique, les pastels et les feutres l'accompagnent sur le généreux chemin de l'art singulier. « J'aimerais que mes tableaux vous entrainent vers un voyage intemporel, celui de l'enfance, de l'émerveillement et de la gaieté », vous dit-elle.

 

Julia Sisi

 

Julia Sisi est née en 1957 en Argentine, de mère espagnole et de père aborigène sud-américain (des Indiens de Guarani). Bannie de son pays natal elle se réfugie en Espagne. Après plus de 20 ans de dur exil (comme Ulysse) elle a enfin trouvé sa maison dans un petit hameau entouré de forêts dans la Creuse. Son œuvre reste encore aujourd’hui empreinte du premier film qu’elle vit : 'Ulysse', avec Kirk Douglas. “J'ai cru que toutes ces créatures fantastiques sur le grand écran : cyclope, géants et sirènes étaient réels. La sensation que ces créatures m’ont causée, entre crainte et émerveillement, m’a ouvert les yeux sur un monde nouveau et illimité. Après cela le monde ne serait plus jamais pareil.” Plus de 40 ans après Julia nous confirme que ces créatures sont bien réelles. Elle peint pour donner vie à ces mondes intangibles et secrets et ainsi restituer son étonnement premier.

 

 

Julia Williamson

 

Les premières créations de cette artiste anglaise et autodidacte mêlaient fées et lutins dans un univers de pâte polymère entre rêve et réalité. Peu à peu avec l’envie de passer à des créatures de dimensions plus imposantes le papier mâché s’est tout simplement imposé à elle comme étant LA matière. Ses créations lui permettent de s’exprimer, de communiquer dans une culture qui n’est pas la sienne. Elles remplacent les mots en français pour dire ses émotions, son ressenti, ses maux et nous faire partager son univers.« Je crée seule dans mon petit village de Savoie pour emmener quelques personnes ailleurs que dans leur quotidien, les emmener dans leur rêve, mon rêve. J’ai souvent deux principes quand je crée : recyclage et décalage et un espoir: que celui ou celle qui s’arrête devant une de mes créations esquisse un sourire… accroche sur un détail… se laisse emporter dans une histoire… qu’elle soit mienne ou sienne. » Alors approchez, venez rêver dans l’univers de celle qui aurait tout aussi bien pu s’appeler Alice...

 

 

Kiboi

 

Jean Kiboi tel qu’il se pseudo nomme est un résident de la république et de l’atelier ‘Totem etc’. Faiseur d’images kibuesques en deux ou trois dimensions, Kiboi est en interrogation constante sur le « moi » et « l’autre ». A la manière de James Ensor il aime aborder chaque œuvre de façon neuve et unique de sorte à renouveler sans cesse son style d’écriture, variant les plaisirs des techniques et des supports. « Sa démarche chaloupée, cabote prés des rivages sauvages, des falaises escarpées de son imaginaire où viennent s'ancrer des personnages à l'équilibre précaire » « Sa recherche est une accumulation pyramidale de boites à surprises dont chacune renferme une interrogation. » « Ses peintures, ses Konstructions Jubilatoires ne sont que des Zébulons qui se révèlent à l'ouverture du couvercle » Venez y voir de plus près vous ne serez pas déçu !

Laurence Cappelletto
 
Laurence a débuté par le modelage en céramique.Elle a intégré durant deux années la formation d’animateur d’atelier d’expression ART CRU à Bordeaux puis suivi des cours aux Beaux Arts de Bordeaux afin d’approfondir ses capacités graphiques , principalement la peinture qu’elle développera durant plusieurs années.Elle expérimente également différents mode d’expression, essentiellement autour de la récupération.Cette artiste créer une gamme de bijoux sophistiqués et originaux avec des objets de récupération et installe simultanément l’Artmoire, un lieu d’art contemporain à Bourdeilles en Dordogne. Elle y expose plusieurs artiste . …Motivée par les arts récup, Laurence Co-créer le Festival de la récup à Bourdeilles et organise les expositions .Enfin, elle décide de créer un monde des Zibrides fait de récupération et d’objets détournés tel que des os, des poupées et des jouets. Dans le but d’affiner son travail et de présenter ses créatures à travers des installations elle suit une formation intensive de peintre en décors durant une année.

 

Le premier contact visuel avec les créatures de Laurence Cappelletto relève de l’hameçondont nous serions le poisson consentant.Tout doucement, nous nous approchons, mais pas en ligne droite, non ; plutôt en cercles concentriques,comme si nous avions affaire à un doux danger qu’il serait nécessaire d’apprivoiser de loin.Il faut dire que les « Zybrides » ont cette qualité rare de relever simultanémentde la figure mythologique la plus archaïque (les êtres de légende que sont les centaures,le Minotaure ou les licornes) et de nos pires cauchemars contemporains(des aliens aux monstres qui pourraient naître des manipulations génétiques).C’est dire qu’elle s’adresse au plus profond de nous-mêmes.Ces créatures archaïques et futuristes sont néanmoins accessibles sans danger carLaurence Cappelletto les apprivoise pour nous en les plaçant de manière ludique“en action” ou “en situation”.Nous sommes dans le domaine de l’enfance qui joue à la poupée, mais une enfanceun peu inquiétante propice à l’évocation et au périple onirique.Un jeu sérieux en quelque sorte (comme le sont, pour les enfants, les jeux d’enfants).D’autant qu’en les plaçant parfois dans des cadres, comme posées sur des toiles en 3D,Laurence nous invite à entrer dans les tableaux: elle nous propose une traversée du miroir.Et nous voilà, tels des Alices voyageant pour un temps au pays des créatures de Laurence,habitués désormais à leur inquiétante étrangeté, à leur port hiératique, à leur dérangeante beauté.Elles nous sont presque devenues familières.Dès lors, c’en est fini de nous, ce sont elles, ces créatures de mystère, qui nous ont apprivoisés.Texte de Serge Added

 

 

Marcel Deltell

 

Marcel Deltell aime se promener sur les plages à la recherche de bois flotté que la tempête a rejeté. Certains bois parlent d’eux-mêmes par leur forme usée ou torturée et sont déjà des éléments de sculpture. D’autres, par assemblage le deviendront. Marcel utilise aussi la toile de sac usée, le fil de fer rouillé, et autres objets récupérés comme autant de matériaux nobles à ses yeux. Dans son atelier des Mondes et Légendes, Marcel raconte des histoires à travers ses créations. Des histoires de rois grotesques, de guerres inutiles, d’injustices toujours, mais aussi de voyages imaginaires, de fêtes carnavalesques ou de noces, d’amour. Ses personnages naïfs, quels que soient les supports qu’il utilise sont toujours en mouvement, rarement tristes, pleins d’innocence et de vie. Ils chevauchent ou conduisent souvent des animaux extraordinaires qui malgré la peur qu’ils peuvent inspirer, sont dociles, complices et viennent souligner le fait qu’il est possible de dominer ses peurs. En habitant poétiquement le monde avec ses œuvres, Marcel continue de croire en la vie et à un monde meilleur.

Margaux Tardieu

 

Des mots, des sourires, des journaux du grillage, du fil de fer de la colle des couleurs ………….. C’est cet inventaire de fond d’atelier, qui a amené Margot Tardieu à donner forme à un bestiaire bigarré et loufoque. Tout a commencé par une poule (et non par un œuf), mais depuis éléphants autruches chiens dindons trophées d’animaux sont nés sous les mains de cette talentueuse plasticienne. Margot se revendique aussi bestiologue. La bestiologie serait-elle une thérapie ? À coup sûr, un remède à l'ennui, la morosité ou la sinistrose. Les drolatiques petites créatures, sculptées par Margot Tardieu, provoquent irrémédiablement le sourire du visiteur. Les poules occupent une place toute particulière dans le bestiaire de cette adepte de l'Art singulier. Un thème d'inspiration qui lui vient de son enfance. « L'art n'a pas besoin d'être intellectualisé. Un regard, un sourire, avant tout se faire plaisir, c'est là ma conception de l'expression artistique », revendique-t-elle dans un éclat de rire.

Olivier Ulivieri

 

Déjà tout petit il fouillait dans les poubelles, si bien que ses frères et sœurs clamaient qu'on l'y avait trouvé et qu’inconsciemment il y recherchait ses racines... Après une première exposition au centre culturel d'Oullins (69) en 1982 il commence à utiliser et à transformer tout ce qu’il peut trouver dans les décharges publiques. Il a par la suite la chance de pouvoir suivre des troupes de théâtre de rue .. Puis de fil en aiguille il sera amené à construire tout un tas de décors à base de récup' qui viendront orner les rues et les places de la ville. Il créera également des décors de spectacles de danse contemporaine Olivier travaille toujours sur une base de bois sur laquelle il rajoute des pièces de métal, des collages de papiers, des bois tournés et détournés, des morceaux d’objets en tout genre, qu’il choisit uniquement pour leurs propriétés graphiques. Pas de soudure ni de colle...les différentes pièces sont assemblées mécaniquement et toutes les sculptures murales sont démontables et transformables à volonté… Olivier, un poète recycleur à découvrir!

Pascale Le Mouellic

 

Pascale écoute les éléments qu’elle croise et de petits cailloux ronds en coquillages usés et percés elle se laisse portée.. Ses mains s’animent, assemblent ces petits trésors, les transforment en visages auxquels elle donne expression, mouvement et couleurs. Plus tard elle ajoute des bois flottés: apparait alors un corps. Vient ensuite la peinture pour mettre en scène son univers fait d’objets glanés, cueillis, trouvés, récupérés, réhabités … Un, deux, trois… et la métamorphose s’opère. Pascale aime la musique, les couleurs, les matières chaudes, les éléments de la nature mais pas que… Elle aime aussi l’ordre désordonné, la couleur du plastique, le fouillis organisé...Elle n’aime pas les lignes droites, l’ordre établi, les règles, les plans, le bruit, les cris… Alors approchez en zigzagant sur la pointe des pieds, émerveillez-vous en silence et surtout, surtout ne ratez pas ses adorables créatures

 

Patrick Tourtel

 

Parce que la vie est son sujet de prédilection, Patrick peint et sculpte pour transmettre une vision singulière de scènes de vie. Il nous raconte des histoires, nous fait vibrer et ressentir des ambiances humaines urbaines. De fil de fer, en papier, de la terre, en toile, il tord, malaxe, chiffonne, colle, colore « Ses encres lourdes, puissantes, presque en matière, cernent à la manière des vitraux du Moyen-âge, des rouges et des bruns lumineux. Le monde qu’il nous propose est construit d’un subtil mélange d’inquiétude et de fraîche naïveté. Cités chaotiques traversées par des êtres au regard vide, hypnotisés ou hypnotisant, mais aussi vaguement attendrissants dans l’acceptation de leur destin. Enigmatiques, parfois déchirés, ses personnages semblent murés dans le silence, dans l’univers de mosaïques d’une ville où chacun se cherche, se poursuit… Chacun parcourt sa vie seul ou en imitant les autres, vers quels projets, quels buts ? L’œuvre nous questionne sur la condition humaine »

 

 

Pierre Dravet

 

Architecte de formation, Sculpteur, Plasticien, Designer, travaillant le bois, le fer forgé, la terre, le plâtre,... Pierre Dravet est un artiste hétéroclite, guidé par la matière, il développe et concrétise ses inspirations au gré de l’assemblage de tous matériaux. Dans ses mobiles , les mots s’écrivent en calligraphie fil de fer, les pierres s’envolent, les phrases se mélangent, et changent de sens en fonction du vent et de la lumière. Poète en 3 D, ses phrases, ses histoires nous amènent au fil des mots en fil de fer à parcourir avec lui ses univers Cosmik et Shaddôckien A travers ses sculptures en fer forgé et bois flotté, appelées: « crop circles » en hommage aux traces qui apparaissent en été dans les champs, nous partons pour une aventure initiatique où s’unissent mythologie et alchimie, dans un voyage intergalactique jusqu’aux confins de nos origines. Par le biais de l’humour et de la dérision, il nous renvoie aux questions essentielles sur l’origine du monde et le sens de la vie : «the CO s MIK trip » Just Before the Big Bang........

 

 

Popsy

 

Popsy de son pseudo est une artiste touche à tout : peinture, gravure, art récup, performances, théâtre, maquillage, conte...son talent n’a de limite que sa curiosité et son envie. Bercée dès son plus jeune âge par le voyage, elle connait aussi la vie de château où elle rencontre de nombreux artistes, son père étant le gardien du château du haut de Cagnes sur mer. Autodidacte elle a appris tout ce qu’elle sait au contact des autres, grâce à ses lectures, ses voyages et nous donne à voir ses créations avec toujours la même générosité. Sa devise : « tout le monde peut prendre et donner, pour élargir les horizons… Pour être bien à l’intérieur de nous-même et aussi envers les autres grâce à la création... » Alors n’hésitez pas à venir échanger avec elle.

 

 

Sniege

 

Diplômée de l’Académie des Beaux-arts de Vilnius ( Lituanie), Sniege a passé quatre ans en tant qu’auditrice libre à l’école des Beaux-arts de Bordeaux. Après avoir étudié le verre et le textile, elle s’est orientée vers la soie puis vers la peinture acrylique sur toile. Passionnée par le monde du textile : tissus, mode, histoire des costumes, couture et création de vêtements … elle vêtit ses personnages de robes fantastiques, évoquant l’univers des défilés de mode. L’influence de la culture japonaise est également palpable dans ses toiles. "Ces femmes solaires, au regard évanescent évoquent un univers unique dans l’œuvre de Sniege. Elles incarnent à la fois des naïades sorties de l’imaginaire d’un conte enchanté, mais aussi des femmes indépendantes, libres, déterminées. On peut les imaginer fragiles, mais elles sont singulièrement animées d’un soupçon d’audace, de créativité, de force inépuisable. Elles communiquent, elles murmurent, elles complotent, elles sont toujours en éveil, elles tissent les trames d’une réalité sans cesse renouvelée et magique… » David

Sophie Noel

 

Sophie Noel est une artiste autodidacte singulière. Ses assemblages possèdent une puissance d'évocation naturelle absolument saisissante. Sans fausse modestie, elle préfère se dire bricoleuse qu’artiste. Elle utilise toutes sortes de vieux morceaux, de débris qu’elle a commencé à ramasser au gré de ses balades sur les plages normandes… Elle compare ces débris aux vieilles souffrances, aux cicatrices que l’on voudrait voir disparaître à tout jamais et qui refont surface, comme la mer ramène les épaves oubliées sur la grève, à l’image de la vie qui fait souvent réapparaître des “fantômes”. Pour elle, ce sont « des trésors sauvés des flots ». Récupérer est devenu son mode de fonctionnement. Assembler c’est mettre en relation, provoquer des rencontres, communiquer. Travailler avec des objets abîmés et rejetés, c’est brut, mystérieux, spontané, c’est une manière de parler du passé refoulé et de la souffrance universelle des femmes. Avec sa tribu de femmes muettes mais toujours debout, Sophie « la bricoleuse » fait sobrement œuvre de résistance.

Tibo Streicher

 

Né en 1980, originaire de Lapoutroie, en Alsace, Tibo Streicher est un oiseau voyageur qui glane son inspiration aux quatre coins du monde et ne se pose dans son atelier des Cévennes que pour réinventer ses propres territoires. Les photos prises au cours de ses pérégrinations sont le terreau dans lequel il plante ses paysages. Il les délave, les recouvre de pigments, les révèle. Il en ressort des paysages intemporels, propices aux errances. Des territoires urbains, où chacun peut se laisser aller à sa divagation. Des décors où l'on ne sait pas très bien ce qui vient tout juste de se passer, ou ce qui pointe à l'horizon. Tibo Streicher a déjà derrière lui un joli parcours. Artiste peintre au style plein de nostalgie et de profondeur, son travail fait preuve d'une maturité étonnante et lui vaut le soutien de fidèles collectionneurs. De nombreuses expositions, aussi bien personnelles que collectives, jalonnent sa jeune carrière. ses propres territoires. Tibo Streicher nous dévoile ici une poésie de l'urbanité qu’il confronte aux créations de François Arias.

Valérie Depadova

 

Valérie Depadova mélange l'acrylique, le collage, le pastel, l'encre de chine et le graphite. La toile est travaillée en une multitude de couches, papiers en tout genre détournés, retravaillés, réimprimés, quelques fois maltraités, froissés, repeints et réassemblés en patchwork de couleurs. Des mots sont capturés, isolés de leur contexte original et viennent s’inscrire entre deux taches avec un autre signifiant. La couleur est travaillée au couteau de manière assez brutale et pour finir, un personnage prend vie. Ces personnages asymétriques quelques fois en conversation, quelques fois seuls, restent suspendus à quelques mystères. La peinture de Valérie semble nous rappeler que la chaleur peut être au cœur de l’hiver. La couleur est là comme un baume à la tristesse, étrangère au cœur de ces êtres pris en flagrant délit dans le détail d’une expression quotidienne naïve, simple, mais perplexe. Sa terre natale, le continent Africain, semble lui avoir légué la richesse d’une palette aux couleurs chatoyantes, un trait franc et spontané.

 

 

Véronique Bonnion

 

Véronique Bonnion, artiste autodidacte, a exposé ses créations dans le milieu parisien et sillonné les rues de la capitale au volant de son insolite 4L galerie durant de nombreuses années. En 2007, l'artiste a ouvert à Uzès (30) son atelier "ma petite histoire" puis en 2009 l'atelier-galerie "les Argonautes" en collectif et enfin en 2012 son atelier-ouvert "le garage". En tant qu'artiste, elle a développé‚ une technique originale : la photosculpture(2000)/photographie ancienne reliefée - technique mixte sur placoplâtre. Ce travail sur le souvenir réinventé, déformation du temps et de l'espace l'a amenée …à travailler sur la métamorphose de l'homme. Les visages se tordent et laissent transparaître la singularité de l'être. Gueules cassées(2007), distorsions(2009) tronches en biais(2011) nous font redécouvrir l'humain de sorte que le tréfonds de l'être remonte à la surface. Alors le rapport s'inverse et la peinture semble nous regarder

bottom of page